Cette proposition nécessite d’investir un espace autre qu’une salle de classe (sans chaises ni tables), afin que les enfants puissent être en mouvement (notamment pour l’entrée en matière corporelle), ainsi que pour l’installation finale.
1- Pour entrer en contact…
Eveil corporel et jeux pour être tout à fait là !
…un temps de rencontre à découvrir sur le moment.
Les enfants choisissent des partenaires pour former le groupe avec lequel l’atelier va se poursuivre.
2- Approche sensible
Des images, des mots et des objets qui déclenchent…
Chaque enfant du groupe constitué, tire au sort un mot, et une image dans les 2 boites que je leur présente. Puis choisit à l’aveugle un objet dans le bric à brac de ma valise. A partir de ces éléments récoltés «au hasard», chaque groupe après un temps d’observation et «d’infusion» assez court, imagine une planète: comme des archéologues, les enfants construisent son histoire, imaginent ses habitants, explorent ses paysages, ses règles, et ses interdits… et écrivent l’essentiel dans un temps très court.
3- Installation éphémère
Du hasard nait l’inattendu !
Les enfants de chaque groupe viennent tour à tour, en réfléchissant le moins possible, déposer les différents éléments, qui ont servi à l’élaboration de ce petit monde, dans l’espace d’un cadre en bois posé au sol. Ils choisissent un titre à la composition et l’écrivent. Pour clore la séance, je prends en photo chaque installation: je laisse les images à l’enseignant qui pourra prolonger l’atelier par la lecture de «l’histoire» de cette planète imaginaire.
atelier plastique destiné aux 12/16 ans
X 4 séances de 2h
Besoins techniques :
3 ou 4 appareils photos (ou l’utilisation exceptionnelle de téléphone portable) /une imprimante /des magazines à découper /et le matériel d’art plastique: papier, ciseaux, crayons, peinture et feutres.
Cette proposition nécessite d’investir un espace autre qu’une salle de classe (sans chaises ni tables), afin que chacun puisse être en mouvement: notamment pour l’entrée en matière corporelle, et la mise en forme du collage. Chaque participant est le créateur du monde qu’il imagine et de l’histoire qui va s’y dérouler…
Cet atelier va nous réunir 4 fois: chaque séance sera différente. Vous découvrirez au début de chaque RV ce que nous ferons, ce sera la surprise ! J’aurai donc besoin de toute votre confiance.
Atelier 1
pour entrer en contact…
éveil corporel pour être tout a fait là ! …un temps de rencontre à découvrir sur le moment.
apprendre à regarder
– Protocole avec appareil photo :
Je vous propose une expédition photographique à la manière d’un jeu !
Partir en exploration dans… le collège :
Un endroit que vous croyez bien connaître… car vous y venez tous les jours… la classe, les couloirs, la cour, le réfectoire, la salle de sport… Faire 10 photos de cet environnement quotidien, comme si c’était la 1ère fois…
… comme si vous étiez une abeille ou une girafe, une souris, un chat ou une fourmi, voir de très haut – donc de très loin – de très près, de dessous, d’en bas, voir en partie…ou alors comme un extraterrestre qui met les pieds sur terre et découvre cet univers: bref, changer son regard.
OU
– Protocole avec dessin:
Dessine un personnage, un animal, un végétal, un ciel, un objet, une machine, un paysage (en tout, 4 différents) … sous un «angle» particulier, inhabituel, que tu as choisi.
Après cette déambulation d’environ 1/2h, ou après la séance de dessin, on se retrouve pour la suite…
approche sensible
Découpe dans les magazines 10 images de ton choix, ayant pour toi un lien avec tes photos ou dessins (sujets, couleurs, formes, matières…). Chacun va choisir plusieurs partenaires pour former le groupe avec lequel l’atelier va se poursuivre.
Atelier 2
élaborer avec le hasard
Une fois le groupe constitué, mélangez les photos (ou dessins) et les images découpées, puis, faire 2 tas et les retourner.
Chaque membre du groupe va alors piocher tour à tour «un élément» au hasard (sans le voir) dans chacun de ces 2 tas et les poser devant lui, créant ainsi une nouvelle association: à partir de ces éléments collectés «au hasard» et mis en commun, chaque groupe après un temps d’observation, d’échange et «d’infusion» assez court, inventera une planète, un univers imaginaire et son histoire : quels habitants (s’il y en a) ? quelles règles de vie ? Saisons, paysages, jour ou nuit ? Couleurs, formes, lumières, matières, quelles odeurs, quels bruits ?… écrivez l’essentiel dans un temps très court.
Atelier 3 & 4
des photos, des images et des mots qui déclenchent…
Pour la dernière séance, je retrouve la classe avec une série de collage d’artistes à découvrir…
Ensuite, chacun des groupes, va réunir toutes les images et photos qui ont inspiré la naissance de ce monde imaginaire. Après le passage à l’écriture, je vous propose de mettre en scène votre fiction sous la forme d’un collage : observer les différents éléments qui sont nés des séances précédentes… C ‘est un moment pour se souvenir des différentes étapes et des impressions ressenties…
Les regrouper, et commencer à les assembler en concertation… déposer les différents éléments, qui ont servi à l’élaboration de cette invention, dans l’espace d’une feuille de dessin format affiche, avant de les coller…
Il s’agit ici, de composer très librement, de jouer avec formes, couleurs et matières…
Dessinez ce que vos photos et images ne racontent pas (crayons, pastels gras, feutres, marqueurs…) ou prolongez ce qu’elles racontent, intégrez vos différents textes aux «images» sous forme de bulle BD, graffitis, calligraphie manuelle, découpée…
Pour résumer, donner une forme plastique à cet univers créé en commun, c’est l’interpréter.
Pour clore l’atelier, chaque groupe improvisera une lecture de sa fiction et donnera ensuite un titre au collage en direct.
Mots clefs: choisir, ressentir, traduire, improviser, assembler, enlever, ajouter, composer, fixer, déchirer, couper… créer !
(avec Angeline Pelandakis, Simon Delgrange ou Pierre Moure)
atelier-rencontre de 5h destiné aux classes de primaire (autre format possible: 2h)
L’objectif est de partir des élèves, de leur imaginaire, de leur école, leur cour de récré pour les emmener progressivement dans l’univers de Micky et Addie. L’idée de cet atelier est de traverser avec les élèves les différentes étapes d’une création. Commencer par des notions générales : le théâtre, ses codes, comment fonctionne un théâtre ? Qu’est ce que l’espace scénique ? Comment on se comporte dans un théâtre en tant que spectateur ? En tant qu’acteur ? Qu’est ce que ça fait de se déplacer sur une scène de théâtre ? De parler au public ?
Puis resserrer au fil des séances autour des thèmes de Micky et Addie, autour des situations de la pièce, des personnages pour arriver jusqu’au dialogue, au texte de Rob Evans. Pour cela nous passerons par des exercices, des improvisations, des temps d’échanges en privilégiant au maximum la pratique. Tout est pretexte à jouer !
Déroulement d’une séance : échauffement / exercices pratiques à travers lesquels seront développés les objectifs de la séance / cloture de la séance par un jeu théâtral.
La classe sera divisée en deux groupes pour la plupart des exercices afin qu’il puissent aussi être à une place d’observateur.
Séance 1 : Introduction à l’atelier, au théâtre : création d’un langage commun
Familiariser les élèves aux codes et au vocabulaire du théâtre.
«Créer son théâtre» : exercice pratique qui consiste à définir l’espace scénique, l’espace des spectateurs, les coulisses, la limite entre la scène et les spectateurs, la régie, le trajet de la salle à la scène. Qu’est ce qu’il se passe dans chacun des espaces ?
Séance 2 : rentrer dans l’univers de Micky et Addie
À travers un exercice pratique aborder les questions suivantes : se deplacer dans l’espace en groupe, comment créer un personnage, comment les personnages interagissent entre eux, comment créer une situation théâtrale. «équilibre de plateau» exercice pratique : les élèves se deplacent dans l’espace scénique qu’ils auront defini et suivent les indications du chef d’orchestre. Nous ferons alors émerger des personnages, des situations, des interractions entre les personnages tout en utilisant les procédés de mise en scène de Micky et Addie tels que : le ralenti, les arrêts sur image…
Séance 3 : improviser autour de la pièce
Improvisations sur la recréation. Quels sont les différents groupes ? Qu’est ce qu’il s’y passe ? Les règles de la récréation : inventer un réglement de la cour de récréation.
Effectif : 2 / 3 ou 4 intervenants de la compagnie
nombre d’heures / 1h30 par classe – 2h / classe.
Atelier proposé en aval du spectacle. Dans le théâtre ou les jours qui suivent dans les écoles, l’équipe de Micky & Addie propose une rencontre-atelier où les réponses aux questions posées sont mises en pratique par les enfants eux-mêmes.
Les acteurs, la metteure en scène et son assistante ainsi que la vidéaste peuvent être sollicités pour animer cet atelier-rencontre autour des questions, des enfants.
Pour la mise en oeuvre de l’atelier nous proposons aux enfants d’écrire leurs questions sur des bouts de papier que nous piocherons au hasard, et auxquelles nous donnerons des réponses avec une expérimentation immédiate de leur part.
L’atelier est orchestré par les questions et c’est l’échange ou le dialogue entre les enfants et les artistes qui s’improvise et se rythme selon le désir de partage.
Certaines questions reviennent souvent et nous avons quelques expérimentations qui se perpétuent comme :
– Jouer une scène au ralenti.
– Postuler pour le casting des personnages de la pièce.
– Expérimenter les techniques de la vidéo.
– Description des personnalités des deux personnages principaux. jouer leur rencontre.
– Questions personnelles aux acteurs et sur les métiers du spectacle.
Nous venons avec le désir de partager des savoirs, des découvertes et des techniques et en retour, récolter des sensations, des observations et des réflexions des enfants sur le spectacle. C’est un échange animé et dynamique entre les artistes, les enfants et les enseignants qui sont invités eux aussi à participer aux expérimentations.
Les besoins
Nous avons besoin d’un espace pour se mettre en mouvement, jouer des bribes de scènes ou se filmer. Nous venons avec une caméra reliée à un vidéoprojecteur pour que les questions sur les techniques vidéo soient mises en pratique. Nous avons besoin de prises pour brancher la caméra et le vidéoprojecteur. Un mur nu pour la projection.